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ÉPURES

Exposition du 26 janvier au 12 mars 2016

Les colonnes, Médiathèque  Assia Djebar, Blanquefort

En écho à la conférence du 28 janvier 2016, proposée par Caroline
Mazel sur l’architecte italien du XVIe siècle Andrea Palladio, la
Médiathèque Assia Djebar donne carte blanche à Laurent Cerciat :
l’exposition Épures réunit certaines de ses productions artistiques
et une sélection d’oeuvres contemporaines issues de la collection
de l’artothèque Les arts au mur de Pessac.
Les oeuvres mettent en jeu, par des moyens différents, l’idée de
projet, le rapport à l’espace, des références à l’histoire et à la nature,
la recherche d’harmonie, la clarté et la lisibilité de formes essentielles
cristallisant de multiples récits.

Avec les oeuvres de Laurent Cerciat
Avec les oeuvres de la collection de l’artothèque Les arts au mur :
Peter Downsbrow, Pierre Labat, Laurent Le Deunff, Robert Mangold,
Damien Mazières, Jean-Pierre Raynaud, Georges Rousse, Richard Serra.

 

ADVENTICES

VERNISSAGE MARDI 30 JUIN 2015 À 19H
PLACE PEY BERLAND À BORDEAUX

Exposition itinérante du 30 juin au 06 septembre 2015 dans la métropole bordelaise:
Du 1er au 31 juillet Place Pey Berland à Bordeaux, 24h/24, Tram B, arrêt Hôtel de ville
Du 3 août au 20 septembre, Parc du Château du Prince Noir à Lormont, entrée libre du lundi au vendredi de 10h à 22h, Tram A, arrêt Mairie de Lormont

GALERIE TINBOX MOBILE / ÉTÉ MÉTROPOLITAIN 2015 – BORDEAUX MÉTROPOLE

Commissariat d’exposition : Nadia Russell

http://etemetropolitain.bordeaux-metropole.fr/)
http://www.galerie-tinbox.com/index.php?expo=53

Pour sa troisième participation à l’Été Métropolitain, L’Agence Créative invite Laurent Cerciat à réaliser une œuvre pour la Galerie Tinbox Mobile en échos aux sérigraphies Aux Bord’eaux, du groupe Stalker, issues de la commande artistique du tramway et présentes sur chaque arrêt de tram de la Métropole bordelaise.
La Galerie Tinbox Mobile abrite des sculptures représentant grandeur nature quelques espèces de plantes sauvages : les “adventices” que l’on peut rencontrer dans les rues. Les parois intérieures, recouvertes de miroirs, en réfléchissent l’image à l’infini, suggérant sur un sol régulier la prolifération clairsemée d’un jardin spontané, à l’aspect changeant selon les points de vues.

“Parmi les démarches artistiques qui ont marqué ma formation, je me rappelle les lectures de paysages industriels de Robert Smithson, artiste d’une branche du Land art, mais aussi le récit des aventures du collectif Stalker qui explore les “territoires actuels”, les zones péri-urbaines en creux, en négatif de ce que la ville donne habituellement à voir. Leurs périples ont commencé à Rome dans les années 90. Pour le tram bordelais ils ont produit une série de brises-vent représentant les parties d’une mappe-monde dont les continents sont en bleu et les océans en transparence.

Au cours de libres déambulations (qui allaient devenir pour beaucoup d’artistes une méthode de travail voire un objectif en soi) je me suis intéressé très tôt à ce qu’on ne remarque pas dans l’espace urbain, lorsqu’on l’arpente quotidiennement, et aux motivations de la prise de vue photographique, via la notion de pittoresque.

Liée à l’imaginaire de la ruine, la présence de la végétation spontanée en ville s’impose assez vite au regard. Anfractuosités, interstices, fissures, supports improbables ou espaces délaissés sont colonisés par ces fragments de biodiversité, nous rappelant que nous avons bâti nos cités aux matériaux inertes sur des sols vivants.

Ces plantes sauvages (aux vertus thérapeutiques, médicinales, bioindicatrices, tinctoriales, cosmétiques…) présentent une grande diversité morphologique et leur étude botanique et esthétique faisait autrefois partie intégrante de la formation intellectuelle. Dans ce monde en prise à d’incessantes métamorphoses, les artistes, comme en charge d’en fixer des états, ont produit, à travers l’histoire, des planches botaniques semblant parfois exprimer l’univers entier dans une seule touffe d’herbe (voir les aquarelles d’Albrecht Dürer)…

Pour ce projet en milieu urbain, j’ai voulu renouer avec l’idée de la rencontre fortuite avec ces plantes sauvages : les adventices (ce qui survient, ce qui s’ajoute). On peut parfois s’identifier à leurs fascinantes capacités d’adaptation et de résistance, et ces “mauvaises herbes” sont souvent symboles de liberté. Qui n’a pas dans son enfance cueilli des coquelicots ou soufflé sur les aigrettes d’un pissenlit ? Elles racontent en tout cas notre rapport à la nature que l’on cherche souvent à maîtriser mais dont on peut aussi accepter le développement et les surprises. Comme Gilles Clément, de plus en plus de paysagistes respectent les dynamiques naturelles de notre “jardin planétaire”.

Aujourd’hui ces plantes sont aussi au coeur de stratégies économiques, leurs usages ancestraux faisant l’objet de tentatives d’interdiction et d’homologation à des fins commerciales. Sont ordonnées dans ce but des études sur la dangerosité de l’ortie par exemple, alors que les produits phytosanitaires continuent d’être utilisés massivement dans nos paysages (c’est la “guerre de l’ortie”, méconnue du grand public).

De manière plus générale, la présence végétale dans la cité, qu’elle soit nourricière, ornementale, ou écologique, est l’un des enjeux sociaux et culturels majeurs pour la ville de demain.

À Bordeaux, les rues ne sont plus désherbées chimiquement depuis quelques années et la municipalité encourage maintenant la végétalisation des rues. La nature spontanée n’est plus indésirable et nous reconnecte aux territoires sous-jacents de la ville, à ses sols, à son histoire.
Ici, on en trouve comme des empreintes : des sculptures, que j’ai réalisées par moulage et modelage, représentent quelques adventices, colonisant les dalles d’un sol minimaliste, rappelant les vues en perspective de cités idéales, de la renaissance italienne. Un dispositif de miroirs en multiplie l’image à l’infini, si l’on se penche pour trouver le bon point de vue, et semble constituer une trame virtuelle se superposant à celle de l’espace urbain.

Portant l’intention d’évoquer la diversité, ces “individus” (terme botanique désignant chaque plante) ne représentent pourtant que quelques espèces, se répétant visuellement. Dans cette grande boîte, chacun peut projeter son imaginaire et ses propres questionnements. Elle est aussi une simple invitation à ne plus passer à côté des vraies adventices sans les voir.”

Laurent Cerciat
Mai 2015

Partenaires:
BORDEAUX MÉTROPOLE
LA VILLE DE BORDEAUX

 

 

 

 

SAGA

Deux séries photographiques issues de l’artothèque Mutuum La troisième forêt et Saga. Deux accrochages différents, l’un régulier et systématique, l’autre « en nuage » pour une interprétation plus libre. Cette exposition est le point de départ d’une collaboration avec les enseignants et les élèves du Collège innovant Clisthène pour un projet expérimental de création collective à partir de l’observation du tissu urbain.

Du 5 au 30 janvier 2015 – Bibliothèque du Grand Parc, Bordeaux

 

 

CHEMINEMENTS

Une sélection faite parmi les œuvres de l’artothèque départementale à laquelle j’ai ajouté trois pièces personnelles. C’est le point de départ d’un dispositif pédagogique de créations collectives, mené avec l’éducation nationale (Nathalie Vard, conseillère pédagogique en arts plastiques de la DSDEN, dix enseignants des écoles et leurs élèves).

Du 14 janvier au 14 février 2015 – Espace culturel Maurice Druon, Coutras.

Vernissage le 14 janvier 2015 à 18h30.

 

 

VIGNES A LA CARTE, mille ans d’évolution (XIe – XXe siècles)

Dans le cadre de cette exposition qui raconte l’histoire du vignoble bordelais et présente 66 originaux d’archives du Moyen âge au XXe siècle (de nombreuses cartes et aussi un dessin de Léo Drouyn), sont également présentées, sur une idée d’Anne Detot, membre de l’équipe conceptrice, des œuvres contemporaines : des photographies d’Alain Béguerie (jusqu’au 17 janvier) et ma pièce Climax II, jusqu’au 14 février. Avec cette sculpture reproduisant le dessin d’un parterre versaillais, c’est le rapport aux jardins d’apparat des châteaux viticoles qui est interrogé, ainsi que le modèle du puzzle, lié dès son invention à l’apprentissage des cartes géographiques.

Du 14 octobre 2013 au 14 février 2014 – Salle des voûtes, Archives Départementales, Bordeaux

 

 

JARDINS

Le Centre François Mauriac de Malagar, en partenariat avec l’Artothèque du Conseil général de la Gironde et la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale Gironde, présente Jardins , une exposition d’œuvres de Francis Andrieux, Alain Béguerie, Laurent Cerciat, Bernard Duprat, Sokeh Edorh, Philippe Faure, Sylvain Georges, Laurent Le Deunff et Olivier Masmontiel.

Cette exposition, présentée du 16 janvier au 10 février 2014 à Malagar, s’inscrit dans le cadre d’un parcours d’éducation artistique et culturelle proposé aux élèves du primaire du Sud Gironde.

 

CHEMINEMENTS, sélection d’œuvres de l’artothèque départementale

En partenariat avec la DSDEN et le conseiller pédagogique en arts plastiques Bernard Pradier, j’ai effectué une sélection d’œuvres de l’Artothèque départementale du Conseil général de la Gironde à laquelle j’ai adjoint trois pièces personnelles supplémentaires. Cette exposition est aussi le support d’un dispositif pédagogique ouvert aux classes de la CDC médullienne (ainsi qu’aux centres de loisirs, par le lien vers un autre dispositif Artothèque mené avec la Ligue de l’enseignement de la Gironde).

Du 5 au 28 novembre 2013, Salle du conseil, Communauté de communes médullienne, Castelnau de Médoc